Le 6 janvier, jour de l’Épiphanie, nous avons appris que la mise à pied collective des joueurs de la Ligue nationale de hockey (le « lock out » des anglophones) était terminée et que la saison de hockey allait débuter bientôt.
En hommage à la religion du Canadien de Montréal, osons donc filer la métaphore religieuse (presque) jusqu’au bout!
Le 15 septembre 2012 aurait pu être, pour les fidèles du hockey, la fin de leur monde. Il aura plutôt ressemblé à ce que fut le Vendredi saint pour les partisans de Jésus: l’occasion de découvrir que ce qui fait vivre peut brusquement disparaître. Et les fidèles sont alors descendus aux enfers, des enfers peut-être pavés de bonnes intentions, mais privés de LNH, de Maurice Richard, de Wayne Gretzky et de Sydney Crosby (ils sont déjà ou seront bientôt au Temple de la Renommée). Mais en apprenant que la saison débuterait enfin, les fidèles ont partagé l’expérience des partisans de Jésus le matin de Pâques. Ils peuvent y croire: les dieux du hockey seront toujours plus forts que Mamon, le démon de l’argent. Reste à connaître le jour de la Parousie, du grand retour de ce qui donne aux fidèles des raisons d’espérer.
- The Globe and Mail a repris une partie de mes réflexions: Ingrid Peretz et Dawn Walton: « Canada’s church of hockey ready for mass again »
- La Presse a repris une partie de mes réflexions: Gabriel Béland: « Le Canadien est ressuscité, amen! »
- Radio Canada m’a demandé de prolonger mes réflexions: Karine Hébert: « Le Canadien de Montréal: un culte écorché par le lock-out »