Lu dans un roman de P. D. James:
« Elle avait lu son extrait de la Bible, la parabole du Bon Berger, un de ses préférés, avec une acuité d’esprit et un scepticisme quasi pervers. En quoi, somme toute, consistait le travail d’un berger? Seulement à s’occuper de ses moutons, à veiller à ce qu’ils ne s’échappent pas pour qu’on pût les marquer au fer, les tondre puis les abattre. Si l’on avait pas besoin de la laine et de la chair de ces bêtes, on n’aurait pas besoin de berger. » P. D. James (1992). Un certain goût pour la mort, La Pochothèque, Paris: 428.
Et pour faire bonne mesure, la métaphore du Bon Berger selon l’évangile de Jean:
Jésus dit: 11« Je suis le bon berger: le bon berger se dessaisit de sa vie pour ses brebis. 12Le mercenaire, qui n’est pas vraiment un berger et à qui les brebis n’appartiennent pas, voit-il venir le loup, il abandonne les brebis et prend la fuite; et le loup s’en empare et les disperse. 13C’est qu’il est mercenaire et que peu lui importent les brebis. 14Je suis le bon berger, je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, 15comme mon Père me connaît et que je connais mon Père; et je me dessaisis de ma vie pour les brebis. 16J’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cet enclos et celles-là aussi, il faut que je les mène; elles écouteront ma voix et il y aura un seul troupeau et un seul berger. 17Le Père m’aime parce que je me dessaisis de ma vie pour la reprendre ensuite. 18Personne ne me l’enlève mais je m’en dessaisis de moi-même; j’ai le pouvoir de m’en dessaisir et j’ai le pouvoir de la reprendre: tel est le commandement que j’ai reçu de mon Père. » Évangile de Jean, chapitre 10, versets 11 à 18. Traduction œcuménique de la Bible, tirée du site Internet Alliance et Société biblique française
James et Jean: deux visions différentes d’un même Bon Berger!
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