Si vous vivez au Québec et que vous ne saviez pas que le Conseil Œcuménique des Églises tenait sa 10e Assemblée générale à Busan en Corée du Sud, vous êtes tout excusés. Moi-même, je n’ai rien lu, rien vu, rien entendu dans les médias québécois. L’événement qui vient de se terminer était pourtant important puisque le Conseil Œcuménique des Églises est, selon son site Internet, « la plus vaste et la plus inclusive des nombreuses expressions organisées du mouvement œcuménique moderne. »
« Le COE rassemble Églises, dénominations et communautés d’Églises d’une bonne centaine de pays et territoires du monde entier, représentant plus de 500 millions de chrétiens et comprenant la plupart des Églises orthodoxes, un grand nombre d’Églises anglicanes, baptistes, luthériennes, méthodistes et réformées, ainsi que de nombreuses Églises unies et indépendantes. A la fin de 2012, le COE comptait 345 Églises membres. Si les Églises fondatrices du COE se trouvaient pour la plupart en Europe et en Amérique du Nord, de nos jours ce sont les Églises membres en Afrique, en Asie, aux Caraïbes, en Amérique latine, au Moyen-Orient et dans la région du Pacifique qui sont en majorité. »
Comment expliquer un tel silence dans les médias québécois? En lisant la composition du Conseil Œcuménique des Églises, vous aurez sans doute trouvé la réponse le silence: l’Église catholique-romaine n’en est pas membre (je rappelle qu’il elle ne l’est pas parce qu’elle ne le veut pas). Ce qui explique un silence aussi assourdissant, mais évidemment ne le justifie pas.
Je sais, je ne suis pas un bel exemple, mais bon! J’ai fait de mon mieux sur mon fil Twitter pour suivre la 10e assemblée du CEO. Ah oui!, je suis catholique et Coordonnateur à la rédaction de La Vie Chrétienne, revue francophone de l’Église presbytérienne au Canada. Ceci explique cela, sans doute…
Toutefois, je ne suis pas d’accord avec vous sur un point. Ce n’est pas parce que l’Église catholique ne participe pas au COE que les médias n’en parlent pas. La raison réside dans le fait qu’ils ne s’intéressent tout simplement pas au religieux, sauf naturellement en ce qui concerne ses aspects plus négatifs. Je souligne aussi qu’il n’y a pas de correspondants religieux dans les médias classiques.
De plus, chez les catholiques l’oecuménisme n’est pas vraiment populaire malgré des initiatives extraordinaires réalisées par des mouvements voués à la progression du dialogue entre les différentes confessions chrétiennes.
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Je vous remercie de ce commentaire et, plus largement, de votre travail en faveur de l’oecuménisme. Cependant, je ne suis pas d’accord avec vous. Pendant la durée de l’Assemblée générale du COE (du 30 octobre au 8 novembre), le site internet de La Presse propose trois articles sur le pape ainsi qu’un compte-rendu des déclarations de l’archevêque de Québec; celui du Devoir offre la biographie d’un prêtre missionnaire de Trois-Rivières et l’opinion de la porte-parole de l’Opus Dei au Canada.
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Ce que vous citez est, de mon point de vue, anecdotique. Au Québec, il n’y a pas de véritable couverture médiatique de l’actualité religieuse d’ici et du monde. En France, par exemple, plusieurs journaux ont un correspondant religieux. Il y a même un site internet neutre qui couvre l’actualité religieuse sur la planète.
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Le silence a failli être aussi assourdissant en pays de Neuchâtel. Un stagiaire pasteur coréen nous a un peu réveillé au Val-de-Travers, grâce aussi à son épouse qui était sur place et a écrit plusieurs billets pour http://www.protestinfo.ch/
Des textes de ces deux collègues: http://potins-divins.blogspot.ch/
A part cela, Olivier, je suis très heureux d’avoir découvert ton blog et de cette occasion de te lire en ligne.
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Je te remercie, cher David, de ton complément d’information. Comme on dit au Québec, « Quand on se regarde, on se désole. Quand on se compare, on se console! »
Avec mes amitiés à toi et à ta famille.
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