Dans un commentaire sur mon article Eau de vie, eau de mort (#baptême) et sans doute après la lecture de l’article de Noriane Rapin Les non pratiquants veulent encore le baptême (auquel j’ai contribué), on me demande à propos du baptême:
« Qu’est-ce qu’il reste aujourd’hui de la nouveauté, du sens de ce geste [du baptême de Jésus par Jean Baptiste], au quotidien, dans les peurs rapportées dans les médias? »
Il reste qu’il est nécessaire d’annoncer l’Évangile dans un quotidien qui fait peur.
Il reste que le baptême offre la possibilité de l’annoncer aux familles non-pratiquantes.
Il reste à annoncer que Dieu offre la vraie vie, non pas vide de peur, mais pleine de confiance.
Il reste que le mal n’a pas le dernier mot.
UNE THÉOLOGIE AU QUOTIDIEN 
J’aime la dynamique que vous voyez dans le baptême: un annonce d’un résultat. Et le questionnement qui s’en suit dans le public. Personnellement je remarque qu’une autre dynamique n’est pas décrite, celle de l’Esprit, très présente déjà dans le baptême de Jésus. L’Esprit qui a conduit d’abord à la conversion des premiers chrétiens, (et à la nôtre) puis à d’autres conversions qui se sont fait jour sur leur et nos chemins de vie . Un chapitre existentiel silencieux à développer… (sans peur?).
Le baptême , en tant que chose, a un sens , mais il a besoin de mots pour dire le vécu, l’expérience de la relation personnelle avec l’Esprit saint qui l’accompagne. Sinon, comme dit Loisy « Jésus a proclamé le Royaume de Dieu et c’est l’Eglise qui est venue ». Avec l’impression d’un manque, de la mort…
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