Un blogueur était rentré pour bloguer…

Aujourd’hui le théologien du quotidien tente un exercice difficile: faire de la théologie à partir de son propre blogue.

C’est qu’il a enfin compris pourquoi il aime bloguer: parce que son blogue lui permet d’exposer ses convictions et de faire des propositions théologiques que n’importe qui peut lire ou ne pas lire, apprécier ou détester, approuver ou critiquer, relayer ou cacher. La seule chose que personne ne peut faire, c’est l’empêcher d’écrire ce qu’il écrit.

Et pour illustrer son propos il adapte une petite histoire:

Un théologien rentra pour bloguer.

Comme il bloguait, une partie de ses articles tomba dans l’immensité d’Internet: personne ne vint ni ne les lut.

Une autre partie tomba en phase avec l’actualité: elle fit un grand nombre de vues parce que le contexte était propice; mais quand la mode passa, elle s’étiola, faute d’intérêt.

Une autre partie tomba comme un cheveu sur la soupe; les commentaires critiques l’étouffèrent et elle ne donna pas de fruit.

D’autres articles furent relayés sur les réseaux sociaux: montant et croissant, ils finirent par donner du fruit; les uns furent consultés des dizaines de fois, d’autres des centaines, d’autres des milliers.

De toutes façons, il suffit d’avoir des yeux pour lire… et des mains pour écrire!


P.S. Pour ne pas faire croire que je suis l’auteur du scénario, voici le texte de la parabole qui m’a inspirée. Je la cite dans la version de l’évangile attribué à Marc, chapitre 4, versets 3 à 9:

Écoutez: Le semeur sortit pour semer.

Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin: les oiseaux vinrent et la mangèrent.

Une autre partie tomba dans un endroit pierreux, où elle n’avait pas beaucoup de terre: elle leva aussitôt, parce que la terre n’était pas profonde; mais quand le soleil se leva, elle fut brûlée et elle se dessécha, faute de racines.

Une autre partie tomba parmi les épines: les épines montèrent et l’étouffèrent, et elle ne donna pas de fruit.

D’autres grains tombèrent dans la bonne terre: montant et croissant, ils finirent par donner du fruit; l’un rapporta trente, un autre soixante, un autre cent.

Et il disait: Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende!

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