La galette, les rois et les reines ou le vrai sens de l’Épiphanie

Trois mots sur un emballage ont produit quelques émois théologiques.

Quand quelques-uns se sont insurgés que l’on puisse associer les reines à la galette des rois au motif que les rois mages étaient des hommes, quelques autres ont rappelé, Bible en main, que de toutes façons, les mages n’étaient pas des rois. Le pasteur James Woody (Église protestante unie de Montpellier) l’a fait de manière vive, concise et brillante.

Gazouillis e @pasteurwoody: « TROIS ROIS... mais où dans la Bible les rois seraient-ils trois et rois? Indigence pour indigence.

En Suisse romande une publicité des boulangeries Pouly fait elle aussi la part belle aux reines. Ici, c’est la couronne des rois qui est la reine, c’est la couronne qui porte elle-même la couronne.

Photographie d’une couronne des rois posée sur une planche à découper. La couronne porte elle-même une couronne dessinée.

(C) Patricia Bauer

Cette publicité semble nourrir la polémique mais en fait, elle dissipe tous les malentendus.

Car dans la galette, les rois ne sont pas les personnages qui offrent à Jésus l’or, l’encens et la myrrhe. Et ce n’est pas non plus la couronne qui est la reine.

La galette consacre rois et reines celles et ceux qui la partagent. Pas seulement celui où celle qui trouve la fève, mais toutes celles et tous ceux qui partagent la couronne, la brioche ou la frangipane.

Et c’est là la vraie épiphanie, et c’est là l’utilité de la manifestation de Dieu: faire de chacun.e de nous une reine ou un roi. Rien de moins.

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