Pourquoi se poser la question? Parce que la cène exige des contacts et que les contacts augmentent les risques de transmettre et de contracter cette maladie.
Pourquoi chercher une réponse? Pour trouver une manière de faire qui respecte la dimension «communion» de la cène, tout en permettant à chaque participant·e de la vivre en paix.
Ma solution:
- Pour le pain
Prédécouper des morceaux de pain en veillant aux conditions d’hygiène; les proposer dans des corbeilles; laisser les communiant·es les prendre.
- Pour le vin
Remplir des gobelets individuels en veillant aux conditions d’hygiène; les proposer sur un plateau et laisser les communiant.es les prendre; préciser de ne pas boire immédiatement; quand tou·tes sont servi·es, inviter à boire tou·tes ensemble.
Sur la cène et le coronavirus, lire aussi sur mon blogue:
Bonjour
Cela part d’une bonne intention.
Mais cela me semble un petit peu dangereux.
Car ce n’est pas facile d’attraper un bout de pain dans une corbeille avec ses mains sans toucher les bouts de pains qui sont à côté. Sans compter que la propre main du fidèle n’est pas très propre non plus, ayant touché la poignée de porte pour entrer et pour aller aux toilettes, s’étant appuyé trois fois sur l’accoudoir de son banc pour se lever pendant le culte… Ce qui ne prémunit guerre contre la gastro, ni contre les autres perfides virus.
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Cher pasteur,
Je vous remercie de ces précisons. Comme vous l’écrivez, c’est une bonne intention de quelqu’un démuni. Il me semble que ça peut fonctionner pour la boisson. Mais vous avez raison pour le pain. Faut-il alors supprimer purement et simplement la cène? Surtout que les mains des officiant.es ne sont pas plus propres. Et peut-on encore utiliser des recueils de chants? J’ai surtout des questions et je suis preneur de toutes les bonnes idées.
Avec mes amitiés, Olivier Bauer
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