Cette année, je propose sur mon blogue huit chroniques échelonnées de Mardi gras à Pâques. Je les ai intitulées : « Le jour V : un conte à rebours de Mardi gras à Pâques ». Pour chaque date symbolique, j’évoque un moment de la vie gastronomique et spirituelle d’une famille œcuménique multiculturelle avec deux mamans et un enfant, bref d’une famille tout à fait typique.
Christopher se lève à 5 heures, pour fêter la résurrection du Christ par une aube pascale et un petit-déjeuner communautaires, œcuméniques et multiculturels. On relit Marc 16, on chante « À toi la gloire ! » en regardant le soleil se lever, on pratique l’hospitalité eucharistique. Et puis on partage des pains gonflés et briochés : Lämmele alsacien, colomba di Pasqua italienne, brioche de carême québécoise et kulich russe. De retour à la maison, il découvre au milieu d’une multitude d’œufs plein de sucre ses rituels lapin et cloche en chocolat. Après avoir regardé la bénédiction « Urbi et Orbi » Christopher et ses deux mamans taquent rituellement leurs œufs durs — « ne trichez pas, petit bout contre petit bout ! » — en se rappelant mutuellement que « Christ est ressuscité » et mangent les traditionnelles betteraves rouges que maman Christelle mangeait déjà dans son Haïti natal et la non moins traditionnelle salade de Pâques. Sans modération, en profusion, Christopher, Christelle et Kerstin célèbrent la vie et la douceur qu’ensemble, il et elles essayent de lui donner.
Le jour V : un conte à rebours de Mardi gras à Pâques