Curieuse manière de nommer une activité somme toute classique – une méditation biblique inspirée par la Lectio Divina– dans une paroisse de l’Église évangélique réformée du canton de Vaud.

Je dirais plutôt prier Dieu par, dans où avec la Bible, au travers de la Bible ou grâce à la Bible. Car on a beau prier la Bible aussi fort, aussi souvent, aussi pieusement que possible, il n’en ressort rien.
La Bible n’est qu’un objet. Mais en protestantisme, elle court le risque de devenir un fétiche, une idole, un faux dieu.
Contre l’idolâtrie, le fétichisme protestant de la Bible, on peut toujours lire, relire et rerelire ma prédication: La Bible ne parle pas, la Bible ne dit rien.