En cette période de Noël, j’éprouve autant de joie à recevoir qu’à donner.
- Recevoir des cadeaux, bien sûr. Des cadeaux qui me rappellent que des gens m’aiment, des cadeaux qui comblent des besoins que j’ai exprimés, des cadeaux surprises qui me disent que d’autres me connaissent mieux que je ne me connais.
- Recevoir des hôtes ensuite, évidemment, pour l’amitié, pour la proximité, pour l’échange, pour la solidarité. Pour renforcer et rafraîchir les relations avec des gens que je connais depuis longtemps, pour apprendre à connaître des gens que je connais moins, peu ou pas. Cela me semble particulièrement important quand la situation sanitaire complique les relations sociales ; et ce qui peut parfaitement se faire dans le cadre des contraintes qu’elle impose.
Pour être honnête, je n’éprouve pas toujours la même joie à recevoir. Je reçois aussi — mais rarement — des cadeaux moches ou inutiles que je m’empresse d’oublier avant de m’en débarrasser ; il y a des gens — mais peu — que je ne reçois pas, que je ne reçois pas chez moi ou que je n’aime pas recevoir.
Mais il est une autre réception qui m’intéresse en tant que théologien, c’est la manière dont je, tu, ielle, nous, vous, ielles, la manière dont on reçoit la Bible.
Mais comme le temps passe et que le sujet est complexe, je préfère « dormir dessus » ; il est parfois bon de remettre à demain ce qu’on pourrait faire le jour même.
- Demain: Je reçois la Bible
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