Prédications en libre accès

Le protestantisme met au centre de son culte, la prédication, c’est-à-dire un discours raisonnable formulé le plus souvent à partir d’un texte biblique. Comme je l’écrivais dans un article de mon blogue, « la prédication doit donner vie à l’Évangile« .

La prédication est un pont:

« La prédication a pour fonction de relier le monde de la Bible et le monde contemporain, deux mondes que séparent des milliers d’années et de kilomètres. La prédication ne peut jamais combler cet écart. Elle peut juste construire un pont par- dessus le fossé, pour relier les expériences des gens d’aujourd’hui et celles des gens de la Bible. Et comme tous les ponts, la prédication permet un passage dans les deux sens. Elle permet aux auditeurs de rejoindre le monde de la Bible : la prédication se fait alors explication du sens des deux Testaments. Mais elle permet aussi au monde de la Bible de faire irruption dans notre quotidien : la prédication se fait alors interpellation dans l’existence de l’auditeur. » Bauer Olivier (2008). Le Protestantisme et ses cultes désertés. Genève, Labor et Fides, p. 72.

La prédication est un événement. Car une prédication est toujours adressée par un·e prédicateur ou prédicatrice à une assemblée précise dans certaines circonstances. Elle est toujours reçue par une personne particulière à un moment particulier de son existence (voir mon article « Construire une prédication »)

Ce qui fait de la prédication un art éphémère. Aussitôt prononcée, elle disparaît. Un texte n’est pas la prédication. Et même un enregistrement sonore ou audiovisuelle ne rend pas compte de l’entier d’une prédication. Il lui manque le cadre, le lieu, le temps, les odeurs, le hors champ et l’état d’esprit des participant·es.

Cela dit, certaines prédications, quand elles sont mises par écrit, peuvent rester dignes d’intérêt et susciter la méditation. Je propose donc progressivement quelques unes des miennes. Les meilleures, cela va sans dire! Elle sont parues sous divers formats, et sur diverses plates-formes. Mais elle sont toutes en libre-accès. Vous pouvez les utiliser ou vous en inspirer. Mais soyez assez gentil·le pour en citer la source!

Sur des textes bibliques

Sur des textes de la Bible juive

Sur des textes du Nouveau Testament

Sur des thématiques théologiques

Sur d’autres textes


Généralement, on croit prêcher aux oreilles. Mais on prêche toujours à tous les sens, comme je l’ai montré dans mon article: Bauer, O. (2001). L’essentiel est inaudible aux oreilles. Études théologiques et religieuses, 76(2), 213‑227. (à lire en libre accès sur Serval, le dépôt institutionnel de l’Université de Lausanne: https://serval.unil.ch/notice/serval:BIB_8CACD83AA442)