On trouve sur le campus de l’Université de Montréal des traces des liens étroits qui ont longtemps lié l’Université avec l’Église catholique-romaine. Dans le cadre du cours « REL1220 Introduction au christianisme« , j’ai demandé aux étudiant-e-s d’en repérer quelques unes et de les photographier. Avec leurs images, Sylvain Campeau et moi-même avons créé une galerie virtuelle que je vous suggère de visiter sur le site de la Faculté de théologie et de sciences des religions. Et avec mes propres images, j’ai céré la galerie virtuelle que je vous présente ici.
Nous avons retrouvé la trace du christianisme:
- dans la devise de l’Université de Montréal: « Fide splendet et scientia » (« elle brille par la foi et la science »);
- dans les noms de certains pavillons (Sainte Marguerite d’Youville fut la fondatrice des Sœurs de la Charité de Montréal, Frère Marie-Victorin fut un religieux botaniste et Lionel Groulx un chanoine historien);
- dans certains détails architecturaux: des croix (sur une tourelle du pavillon Roger-Gaudry et sur les façades nord des Facultés de musique et de l’aménagement), une grande dédicace à « Jésus et Marie, ma force et ma gloire » au-dessus du portail sud du pavillon Marie-Victorin;
- dans certaines œuvres d’arts, comme cette statue de Jeanne d’Arc, près du pavillon Claire McNicoll.
Toutes ces traces sont mortes, en quelque sorte. Elles témoignent d’un passé, réel, mais aujourd’hui révolu. Il en va autrement d’autres images qui sont les signes d’une relation toujours actuelle au christianisme, les traces vives que représentent:
- l’existence d’une Faculté de théologie et de sciences des religions, dans laquelle le christianisme forme encore le principal champ d’études;
- les Bibles que renferme la Bibliothèque des Lettres et des Sciences Humaines;
- ou, dans une relation plus lâche et plus complexe, le Centre Étudiant Benoît-Lacroix, « Communauté catholique d’étudiants et d’étudiantes universitaires affiliée à l’Université de Montréal ».
Bien-sûr, il ne s’agit là que de traces. Mais elles prennent évidemment un sens particulier dans le contexte du débat autour de la laïcité comme valeur québécoise.
Bien-sûr, ce ne sont là que quelques traces. À coup sur, il en existe d’autres. Rien ne vous empêche d’ailleurs de photographier celles que vous avez repérées et de m’envoyer vos photographies. Elle seront ajoutées à la galerie virtuelle figurant sur le site de la Faculté de théologie et de sciences des religions.
En attendant, vous pouvez regarder mes photographies ici sur mon blogue et celles des étudiant-e-s sur le site de la Faculté de théologie et de sciences des religions.
Bonnes visites!
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