De la religion dans le sport: La terre en héritage

Forcément, la une de l’Équipe interpelle le théologien du quotidien. Car l’expression « la terre en héritage » vient titiller les connaissances bibliques.

Certes, L’Équipe explique que Carlos Alcaraz hérite la terre battue – la surface sur laquelle se joue le tournoi de tennis de Roland-Garros – de Rafael Nadal, un compatriote plus âgé – un père en quelque sorte -, lui-même quatorze fois vainqueur du tournoi parisien.

Mais – au moins pour moi – l’expression renvoie à une des béatitudes que prononce Jésus, une de ces phrases où Jésus promet un bonheur déjà présent à des gens qui semblent ne pas encore en jouir. Elle reprend exactement la troisième béatitudes dans l’évangile selon Matthieu:

« Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage » Évangile selon Matthieu, chapitre 5, verset 5 (traductions de la Bible liturgique et de la Nouvelle Bible en français courant)

Coïncidence? Je ne pense pas. Je dirais plutôt de la culture biblique consciente ou inconsciente.

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