Today, I heard a good joke from Richard Neal, president of the Reformed Church in Renens (Vaud, Suisse):
For the Presbyterian Church of Scotland, using whisky for the Communion is a waste of the Holy Spirit.
So true!
Today, I heard a good joke from Richard Neal, president of the Reformed Church in Renens (Vaud, Suisse):
For the Presbyterian Church of Scotland, using whisky for the Communion is a waste of the Holy Spirit.
So true!
La RTS ayant choisi de diffuser l’intégrale de La vie de JC le premier jour de l’an, je propose ce lundi l’intégralité de mon décryptage des 20 épisodes, réunies dans un livre gratuit et en libre accès sur Serval, le serveur académique vaudois:
Vous y trouverez les liens pour visionner en ligne tous les épisodes (disponibles en Suisse seulement).
Depuis le 18 septembre 2021, la Télévision suisse romande diffuse une série parodique en 20 épisodes — un « Kaamelott évangélique suisse » — intitulée La vie de JC :
Le théologien du quotidien décrypte chaque lundi l’intérêt théologique de l’épisode diffusé le samedi précédent (voir la page « La vie de JC »).
« Retrouvez l’intégral de tous les épisodes autour de J.C. On y retrouve les apôtres Pierre, Simon et Judas, ainsi que Marie, Marie-Madeleine, Ponce Pilate, Jean-le-Baptiste. Personnages caricaturaux et scènes courtes, chaque épisode aborde avec légèreté et humour les grandes histoires autour de la vie de JC. »
Voir aussi sur mon blogue la page « La vie de JC » pour découvrir des critiques positives et négatives de la série.
Depuis le 18 septembre 2021, la Télévision suisse romande diffuse une série parodique en 20 épisodes — un « Kaamelott évangélique suisse » — intitulée La vie de JC :
Le théologien du quotidien décrypte chaque lundi l’intérêt théologique de l’épisode diffusé le samedi précédent (voir la page « La vie de JC »).
Pas de nouvel épisode de La vie de JC samedi dernier. Pas même un bon épisode sur la naissance de Jésus. La RTS faisait relâche. Comme il n’y aura pas non plus de vie de JC le 1er janvier, je vous donne donc rendez-vous lundi 8 janvier.
Depuis le 18 septembre 2021, la Télévision suisse romande diffuse une série parodique en 20 épisodes — un « Kaamelott évangélique suisse » — intitulée La vie de JC :
Le théologien du quotidien décrypte chaque lundi l’intérêt théologique de l’épisode diffusé le samedi précédent (voir la page « La vie de JC »).
« Pierre est taraudé par une question : comment ça se passe lorsque Dieu parle à J.C. ? Est-ce que cela provoque des tremblements ? Des guilis ? J.C. tente de lui expliquer, mais Dieu lui-même décide d’intervenir. Hélas… »
Seul avec JC, Pierre cherche à comprendre comment « il » s’adresse à lui. Qu’est-ce que JC ressent ? Un bourdonnement, un picotement ? Où est-ce que ça se passe ? Dans sa tête ou « uniquement au niveau de l’épaule ? » Et si « il » parle, en quelle langue le fait-il ? Avec quel accent ?
Pour prouver la réalité de sa manifestation, Dieu lui fait une blague ; par la bouche de JC, il lui commande de tenir une outre pleine d’eau au-dessus de sa tête, une outre qu’il fait aussitôt exploser.
Les questions de Pierre sont légitimes ; nous aimerions savoir comment Dieu parle ; mais il est impossible d’y répondre. D’expérience et de connaissance, je crois que la parole de Dieu est rarement spectaculaire ; elle s’entend surtout dans une voix intérieure ou dans la parole d’un·e autre. La Bible juive dit même que c’est en silence qu’il parle le mieux.
Il n’est pas vrai que le Dieu du christianisme parle seulement à quelques personnes privilégiées ; il parle à toutes et à tous, mais certain·es sont plus à l’écoute que d’autres ; mais certaines circonstances de la vie incitent mieux à se mettre à l’écoute ; mais certains discours sont plus audibles que d’autres.
JC dit à propos de Dieu : « Je suis désolé. Des fois, il a un humour de merde ». Mais cela pourrait aussi — et plutôt ? — s’appliquer au scénariste…
Depuis le 18 septembre 2021, la Télévision suisse romande diffuse une série parodique en 20 épisodes — un « Kaamelott évangélique suisse » — intitulée La vie de JC :
Le théologien du quotidien décrypte chaque lundi l’intérêt théologique de l’épisode diffusé le samedi précédent (voir la page « La vie de JC »).
« J.C. tente une nouvelle parabole. Il raconte l’histoire des dix vierges qui attendent leurs époux à Pierre et Simon qui croient que c’est une histoire grivoise. »
Quand attablé dans un bistrot, JC annonce « Mes amis, je vais vous raconter une histoire », Judas quitte la table tandis que Pierre et Simon se méfient ; ils n’ont pas tort, car l’histoire n’est pas bonne et JC ne raconte pas bien. Ce qui plaît aux « deux amis », ce sont seulement les sous-entendus sexuels qu’ils y trouvent et qui les font ricaner comme deux gamins.
Il m’est parfois difficile de trouver un intérêt théologique dans la vie de JC et sans doute que ma formation de théologien me fait parfois en mettre plus qu’il n’y en a. Ici, je dirais que la parabole joue parfaitement son rôle de miroir tendu aux auditrices et aux auditeurs ; on y voit ce qu’on veut y voir : une histoire grivoise ou un appel à la sagesse. Le JC des évangiles le dit ailleurs : « Que celui qui a des oreilles pour entendre entende ! ». Clairement, ce n’est pas le cas de Simon et Pierre; pas aujourd’hui du moins.
Je trouve le moins du jour dans la parabole elle-même. Elle est ennuyeuse, car elle est trop morale, trop normale. Les jeunes filles sages sont très sages, les jeunes filles insouciantes sont jugées folles ; l’insouciance a des conséquences négatives ; du haut de leur sagesse, les jeunes filles sages font la morale plutôt que de rendre service ; et les jeunes filles folles sont finalement punies. Tout est trop bien qui finit bien pour les unes et mal pour les autres. Le JC des évangiles peut et sait mieux faire !
Mais la faute en incombe à l’évangile de Matthieu, pas aux scénaristes de la vie de JC… qui ont le mérite de mettre en scène l’ennui que génère cette parabole.
Depuis le 18 septembre 2021, la Télévision suisse romande diffuse une série parodique en 20 épisodes — un « Kaamelott évangélique suisse » — intitulée La vie de JC :
Le théologien du quotidien décrypte chaque lundi l’intérêt théologique de l’épisode diffusé le samedi précédent (voir la page « La vie de JC »).
« J.C. adresse à la foule ces paroles révolutionnaires : on vous a dit “œil pour œil, dent pour dent” mais moi, je vous dis : si on te frappe sur la joue droite, tend la joue gauche. La foule a hyper envie d’essayer. Sur lui, évidemment. Dur d’être un messie ! »
L’épisode oppose deux manières d’enseigner la non-violence. De manière plus suggestive, JC propose aux gens un changement profond, une conversion intérieure. Marie-Madeleine est plus directe et même plus « direct du droit en pleine face » ; elle met un poing sur un nez, elle impose un message frappant : « la non-violence ? On ne donne pas de coup, c’est clair ! ». Dans l’immédiat, la technique de Marie-Madeleine marche mieux, comme en témoigne ce dialogue entre Judas et Pierre :
–« C’est bien aussi comme message. »
– « C’est plus clair. »
JC n’accepte pas les (doubles) claques par plaisir masochiste, mais par honnêteté intellectuelle… et physique aussi. Car JC prêche par l’exemple, car JC fait ce qu’il dit, même s’il doit payer de sa personne. Il montrera la même vérité quand il souffrira la torture et l’exécution par crucifixion.
J’aimerais que les paroles de JC fonctionnent, que tendre l’autre jour fasse cesser la violence, comme un loup qui tend sa gorge aux crocs de celui qui l’a vaincu. Mais je crains que les scénaristes aient raison. Et que nous nous montrions plus méchant·es que les loups me rend triste.