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Une autre manière d’associer sport et religion: pour le pire!

On le sait peut-être, je m’intéresse aux manières de lier sport et religion: la religion dans le sport, le sport dans la religion, le sport comme religion et la religion comme sport (voir sur mon blogue l’onglet Sport et religion).

J’ai découvert hier une nouvelle manière d’associer sport et religion, quand on m’a rappelé combien certaines personnes détestaient l’idée de sport parce qu’il avait généré des expériences traumatisantes alors qu’elles étaient enfants : souffrances physiques quand on manipulait, torturait ou infectait leur corps pour obtenir de meilleures performances ou qu’on les punissait pour de mauvais résultats ; souffrances psychologiques provoquées par des abus de toutes sortes, causés impunément par des personnes de confiance.

Le parallèle m’a paru évident et j’ai immédiatement pensé qu’il en va de même pour la religion. Certaines personnes détestent l’idée même de religion parce que l’Église qu’elles fréquentaient leur a imposé, au nom de Dieu, des souffrances physiques — privations, châtiments corporels, abus sexuels… — psychologiques — vexations, humiliations… — et spirituelles — endoctrinement, privation de la liberté de conscience, interdiction de croire par soi-même… —. Comment le leur reprocher ?

François, pape à Rome, je vous dis merci!

Il n’y a pas de hasard.

Vendredi, j’adresse une lettre ouverte au pape François (voir mon billet Lettre à François, pape à Rome à propos de la finale de la coupe du monde de football) pour lui suggérer de partager une théologie évangélique du football.

Dimanche le pape François lance un appel à « célébrer la victoire dans l’humilité » (lire l’article sur le site de TV5 Monde).

Monsieur le pape, cher François, je vous dis simplement merci de m’avoir lu, compris et suivi. Pas pour moi, mais au nom du football.

Lettre à François, pape à Rome à propos de la finale de la coupe du monde de football

Monsieur le pape, cher François,

J’apprends par les médias que vous hésitez à regarder la finale de la coupe du monde de football.

Vous seriez partagé entre votre passion du football avec le plaisir de voir votre pays remporter – peut-être – sa troisième étoile et votre conscience face aux atteintes aux personnes et à la planète que cause cet événement démesuré.

Je n’ai pas de conseil à vous donner, mais une suggestion à vous faire.

Projetez la rencontre dans la basilique Saint-Pierre! Invitez du public! Et profitez de l’occasion pour délivrer un évangile hyperspécialisé avant la rencontre, pendant la mi-temps et après la remise de la coupe!

Vous pourriez parler de fraternité, rappeler qu’on ne joue pas contre une autre équipe mais avec elle. Vous pourriez dénoncer la FIFA comme une nouvelle Babylone. Et, suivant le déroulement de la partie, vous pourriez évoquer la possibilité, peut-être la réalité d’un miracle ou annoncer l’avénement d’un Messi. Enfin aux partisan·es des champions, vous pourriez redire que la vraie couronne est au ciel et aux autres que Dieu est toujours du côté des vaincus.

Avec mon amour en Christ.

Quand Jésus joue au football et fait la une

J’aime traquer dans les médias les mélanges de sport et de religion. Ce matin, je suis gâté par cette image et ses légendes.

Vu sur le site Internet de la Radio télévision suisse
Vu sur le site du quotidien Le Matin

Le sportif introduit de la religion dans le sport. Et les médias aussi, en profitant que le footballeur s’appelle Gabriel Jesus.


Sur les diverses manières d’articuler sport et religion, on peut relire mon billet Les relations entre sport et religion.

De l’Évangile dans le rugby

Regardez cette brève séquence d’une rencontre de rugby à 7 aux Jeux Olympiques de Tokyo! Elle oppose les Fidji à la Grande-Bretagne. Les Fidjiens marquent un essai et remportent le match. Et retrouvez les trois moments évangéliques:

Fidji-Grande-Bretagne, Tokyo 27 juillet 2021
  1. Le numéro 13 fidjien pourrait marquer l’essai, il préfère l’offrir au numéro 11.
  2. C’est en dessinant une croix que le numéro 11 Aminiasi Tuimaba marque son essai.
  3. Il lève ensuite les yeux au ciel pour remercier Dieu.

Êtes-vous plutôt Nike ou Asics ?

Parmi les nombreuses marques d’équipement sportif, deux m’intéressent particulièrement pour les valeurs éthiques qu’elles transmettent.

Logo Nike
  • Nike qui porte le nom de Nikè, la déesse grecque de la victoire.
logo Asics
  • Asics qui est l’acronyme d’un adage latin : Anima sana in corpore sano, en français « une âme saine dans un corps sain », une phrase empruntée au poète romain Juvénal.

Ce qui place les athlètes devant un choix fondamental, chaque fois qu’elles ou ils se chaussent ou s’habillent : veulent-elles, veulent-ils chercher la victoire ou privilégier la santé physique et spirituelle ?