On le sait peut-être, je m’intéresse aux manières de lier sport et religion: la religion dans le sport, le sport dans la religion, le sport comme religion et la religion comme sport (voir sur mon blogue l’onglet Sport et religion).
J’ai découvert hier une nouvelle manière d’associer sport et religion, quand on m’a rappelé combien certaines personnes détestaient l’idée de sport parce qu’il avait généré des expériences traumatisantes alors qu’elles étaient enfants : souffrances physiques quand on manipulait, torturait ou infectait leur corps pour obtenir de meilleures performances ou qu’on les punissait pour de mauvais résultats ; souffrances psychologiques provoquées par des abus de toutes sortes, causés impunément par des personnes de confiance.
Le parallèle m’a paru évident et j’ai immédiatement pensé qu’il en va de même pour la religion. Certaines personnes détestent l’idée même de religion parce que l’Église qu’elles fréquentaient leur a imposé, au nom de Dieu, des souffrances physiques — privations, châtiments corporels, abus sexuels… — psychologiques — vexations, humiliations… — et spirituelles — endoctrinement, privation de la liberté de conscience, interdiction de croire par soi-même… —. Comment le leur reprocher ?