Dans son ouvrage Pop Théologie, Mark Alizart, né le 14 avril 1975 à Londres (pour Marie-Louise Arsenault), philosophe et «acteur de la vie culturelle française» (selon Wikipedia), procède à une lecture théologique de la culture pop dont il fait apparaître la dimension protestante. À l’occasion d’une invitation à l’émission «Plus on et de fous, plus on lit» à la radio de Radio-Canada, je présente ici les trois raisons qui font de Jackson Pollock, né le 28 janvier 1912 à Cody, un peintre protestant (page 282):
- Pollock place sa toile à l’horizontale, préférant à la «verticalité ecclésiale» «tout en autorité, en tradition, en écoles, en musée-cathédrales» la libre circulation protestante.
- En jetant au sol la «relique peinte», en la rendant «au statut de simple objet», il la désacralise et réussit à transformer «les spectateurs en communauté pastorale».
- «Le geste radical de Pollock opère ainsi à la manière d’une Réforme à l’intérieur de l’art.»
À suivre!